Crapalachia

1er lauréat régional du Concours national étudiant de Théâtre
Concours de création étudiante Lauréat en scène !
Photo de la pièce Crapalachia Photo de la pièce Crapalachia Photo de la pièce Crapalachia Photo de la pièce Crapalachia Photo de la pièce Crapalachia Photo de la pièce Crapalachia Photo de la pièce Crapalachia
Crédit photo : Mécistée RHÉA
La Pokop, salle de spectacle Paul Collomp
La Pokop

Prendre la parole de Scott McClanahan quand il raconte la Virginie occidentale, son enfance, la grand-mère Ruby qui se recueille sur sa propre tombe, l’oncle Nathan qui boit la bière à même le tube d’alimentation, les copains pleins de TOCs qui tombent amoureux des voisines qui ne savent pas quoi en faire.
Se demander ce que c’est de raconter.
Se demander ce que c’est la mémoire.
Et ce que c’est que l’oubli.
Et si la voix, ici, maintenant, ne pourrait pas nous aider à le vaincre.
Se demander comment on aime quand le temps fait distance.
Se demander où ça nous mène d’être tous là à se parler.
Enfin, se demander quelle place on laisse au mensonge, quand nos langues fourchent un peu trop.
Et si on ne laisserait pas la fiction nous sauver.

Le spectacle de Crapalachia a été mis en scène dans le cadre de la saison 2021/2022 de l’ARTUS - Théâtre universitaire de Strasbourg.

Le projet Crapalachia a reçu le 1er prix régional du Concours national étudiant de Théâtre 2022 du réseau des Crous. L’équipe artistique a bénéficié d'une résidence de travail à La Pokop et d'un accompagnement professionnel. Le Crous de Strasbourg, le TAPS et La Pokop vous invitent à la représentation publique du spectacle, qui clôturera cette semaine de résidence !

NB : Cette représentation sera filmée.

 


Crédits

Mise en scène : Mécistée RHEA / Cie Conférence pour les Arbres
Assistant à la mise en scène : Eli BERTRAND
Jeu : Eli BERTRAND, Chiara CURTO, Sabrina CHEKIROU, Émilie FRÉMONDIÈRE, Lexan LÉGER
Scénographie : Lili CATALA et Mécistée RHEA
Création lumière : Camille DURET
Création son : Léo HEITZ-GODOT

L'équipe artistique

ARTUS - Théâtre Universitaire de Strasbourg

Le Théâtre universitaire de Strasbourg rassemble, depuis 1963, les étudiants, personnels et enseignants de l’Université de Strasbourg, ainsi que les personnes extérieures à la communauté universitaire, qui souhaitent aborder le répertoire théâtral et participer à un travail actif d’expérimentation et de réalisation.

Né d’une initiative particulière, le TUS est créé de toutes pièces par le recteur Joseph-Fançois Angelloz qui doit ensuite très vite quitter l’Alsace. Son successeur Maurice Bayen, passionné de théâtre, insuffle son dynamisme à la jeune association et attribue le poste de Secrétaire général à un certain Jean Hurstel. C’est à ce dernier et à son équipe que reviennent la plupart des initiatives qui, jusqu’en 1968, orientent le théâtre universitaire vers un programme audacieux d’expérimentation et de recherche.

L’association émerge dans sa forme actuelle par scission, en 1977, sous l’impulsion de Colette Weil qui fonde l’ARTUS. Cette dernière en restera présidente et animatrice infatigable – notamment par de nombreux échanges et représentations aussi bien en France qu’à l’international – jusqu’à son décès en 2008.

En 2013, le théâtre universitaire devient cinquantenaire. Ainsi, en un demi-siècle d’existence, ce ne sont pas moins de 280 créations et plus d’une centaine de soirées expérimentales et scènes ouvertes, soit plus de 2 000 représentations qui ont mobilisé les différentes générations d’étudiants.

Compagnie Conférence pour les Arbres

La compagnie Conférence pour les Arbres, basée à Strasbourg, s’occupe de trouver, documenter, partager, expérimenter, de nouvelles manières d'exister au sein d'un monde qui glisse vers sa fin.

Notre travail se construit autour de quatre piliers, que nous choisissons d'appeler tantôt outils, tantôt obsessions :

  • faire les récits de l'effondrement, garder la trace d'une expérience à la fois collective et intime.
  • nourrir les imaginaires de l'après, comme des phares qui nous feront traverser la tempête.
  • construire des esthétiques au croisement du naturel et de l'industriel mais aussi de l'analogique et du numérique.
  • être pluridisciplinaires tout en ayant le texte comme pièce centrale de leurs créations, faire mots c'est faire réalité.

Notre exploration vers la suite est aussi éthique. On ne construit pas un nouveau monde sans remettre en question les codes de l'ancien.

Nous sommes engagé·e·s pour une création dans la joie, dans la bienveillance, s'affranchissant d'un art qui pense que c'est quand on violente les artistes qu'iels donnent le meilleur d'elleux.

Nous sommes une équipe faite de femmes, de personnes racisées, de personnes trans, de personnes queers. Ces identités font notre force, nous portons sur scène des voix que l'on ne fera plus taire. Nous portons dans nos ventres des imaginaires nouveaux.