À la tâche à venir (Celle d’enterrer le monde)
Il faut qu’on parle des idées qui font leur place dans nos têtes comme un insecte creuse dans un tronc d’arbre.
Il faut qu’on parle de comment on finit un monde. C’est quoi les temporalités personnelles de la fin et les temporalités globales ? C’est quoi les micro effondrements ? Est-ce que finalement on ne finit pas chaque jour un peu le monde ?
Il faut qu'on parle de la nuit et de la forêt comme deux espaces de frontière avec le magique et la réalité où l'on peut soudain négocier avec les limites. Provoquer la rencontre entre deux personnes, entre deux moments, ou entre deux mondes.
Il faut qu'on parle de ce qu'on fait exister en le nommant. Est-ce que le monde va s'arrêter s'il n'y a plus personne pour voir qu'il s'arrête ?
Il faut qu’on parle, toustes les deux, cette nuit, entre les arbres et le feu, de comment on se sauve.
À cheval entre la pièce de théâtre et le temps performatif, À la tâche à venir (Celle d’enterrer le monde) se découpe en trois tableaux construits sur le même principe : une discussion nocturne entre deux personnages. Leur identité change d’un tableau à l'autre, les nuits ne sont pas les mêmes. Le lieu en revanche reste identique.
Le 17 février, venez découvrir la maquette de ce nouveau projet : morceaux d'une nuit choisi précieusement, aperçus à nu du texte et des corps, moments d'échanges.
Le spectacle À la tâche à venir (Celle d'enterrer le monde) est co-produit par La Pokop.
Crédits
Texte : Mécistée RHEA, Nanténé TRAORÉ
Mise en scène : Eli BERTRAND
Jeu : Cécile MOURIER, Mécistée RHEA
Scénographie : Mécistée RHEA
Costumes : Zoé KINER-WOLFF
Création son : Léo HEITZ-GODOT (avec l'aide de Raphaëlle ALBANE)