À la tâche à venir (celle d'enterrer le monde)

Cie Conférence pour les arbres
Deux personnes éclairées d'en bas d'une lumière chaude sont debout front contre front. Leurs mains droites reposent sur la tempe gauche de l'autre. Leurs costumes sont dénudés et de couleur chair. Deux personnes éclairées d'en bas d'une lumière chaude sont debout front contre front. Leurs mains droites reposent sur la tempe gauche de l'autre. Leurs costumes sont dénudés et de couleur chair. Deux personnes éclairées d'en bas d'une lumière chaude sont debout front contre front. Leurs mains droites reposent sur la tempe gauche de l'autre. Leurs costumes sont dénudés et de couleur chair. Deux personnes éclairées d'en bas d'une lumière chaude sont debout front contre front. Leurs mains droites reposent sur la tempe gauche de l'autre. Leurs costumes sont dénudés et de couleur chair. Deux personnes éclairées d'en bas d'une lumière chaude sont debout front contre front. Leurs mains droites reposent sur la tempe gauche de l'autre. Leurs costumes sont dénudés et de couleur chair. Deux personnes éclairées d'en bas d'une lumière chaude sont debout front contre front. Leurs mains droites reposent sur la tempe gauche de l'autre. Leurs costumes sont dénudés et de couleur chair. Deux personnes éclairées d'en bas d'une lumière chaude sont debout front contre front. Leurs mains droites reposent sur la tempe gauche de l'autre. Leurs costumes sont dénudés et de couleur chair.
Crédit photo : Teona GORECI
Tout public
Tout public
La Pokop, salle de spectacle Paul Collomp
1h30
La Pokop

Il faut qu’on parle des idées qui font leur place dans nos têtes comme un insecte creuse dans un tronc d’arbre. 

Il faut qu’on parle de comment on finit un monde. C’est quoi les temporalités personnelles de la fin et les temporalités globales ? C’est quoi les micro effondrements ? Est-ce que finalement on finit pas chaque jour un peu le monde ?

Il faut qu’on parle de la nuit et de la forêt comme deux espaces de frontière avec le magique et la réalité où l’on peut soudain négocier avec les limites. Provoquer la rencontre entre deux personnes, entre deux moments, ou entre deux mondes.

Il faut qu’on parle de ce qu’on fait exister en le nommant. Est-ce que le monde va s’arrêter si y’a plus personne pour voir qu’il s’arrête ?

Il faut qu’on parle, toustes les deux, cette nuit, entre les arbres et le feu, de comment on se sauve.

 

À la tâche à venir (celle d'enterrer le monde) est une pièce constituée de trois tableaux mettant chacun en jeu un dialogue entre deux personnages, une nuit, dans une forêt. Oscillant entre encrage dans notre présent et regard vers le futur, ces trois tableaux questionnent tour à tour notre rapport à l'effondrement, au deuil et à la reconstruction du monde.

Cette pièce écrite à deux s'est construite sur la saison 2022-2023 grâce à des temps de résidence et de présentation à La Pokop. Le 13 février, l'intégralité du texte sera présentée dans une traversée à trois voix.


À la tâche à venir (Celle d'enterrer le monde) est un spectacle en cours de création co-produit par La Pokop.


Crédits

Texte : Mécistée RHEA, Nanténé TRAORÉ
Mise en scène : Eli BERTRAND, Mécistée RHEA
Scénographie : Mécistée RHEA
Costumes : Zoé KINER-WOLFF
Création son : Léo HEITZ-GODOT
Création lumière : Kim CHOWANEK
Jeu : Cécile MOURIER, Mécistée RHEA

Avec le soutien de : DRAC Grand Est, La Pokop, TAPS, Syndicat Potentiel

 

L'équipe artistique

Compagnie Conférence pour les Arbres

La compagnie Conférence pour les Arbres, basée à Strasbourg, s’occupe de trouver, documenter, partager, expérimenter, de nouvelles manières d'exister au sein d'un monde qui glisse vers sa fin.

Notre travail se construit autour de quatre piliers, que nous choisissons d'appeler tantôt outils, tantôt obsessions :

  • faire les récits de l'effondrement, garder la trace d'une expérience à la fois collective et intime.
  • nourrir les imaginaires de l'après, comme des phares qui nous feront traverser la tempête.
  • construire des esthétiques au croisement du naturel et de l'industriel mais aussi de l'analogique et du numérique.
  • être pluridisciplinaires tout en ayant le texte comme pièce centrale de leurs créations, faire mots c'est faire réalité.

Notre exploration vers la suite est aussi éthique. On ne construit pas un nouveau monde sans remettre en question les codes de l'ancien.

Nous sommes engagé·e·s pour une création dans la joie, dans la bienveillance, s'affranchissant d'un art qui pense que c'est quand on violente les artistes qu'iels donnent le meilleur d'elleux.

Nous sommes une équipe faite de femmes, de personnes racisées, de personnes trans, de personnes queers. Ces identités font notre force, nous portons sur scène des voix que l'on ne fera plus taire. Nous portons dans nos ventres des imaginaires nouveaux.