
Envol fait vibrer La Pokop !
Les six finalistes nationaux du concours de danse Envol dévoilent leurs créations chorégraphiques. Venus des quatre coins de la France, ils et elles mettent à l’honneur la danse et la jeune création, avec force, poésie et créativité.
Leur objectif : convaincre le jury pour accéder au podium, mais également séduire les spectateurs et remporter le Prix du public.
Ce projet est à l'initiative du Crous de Strasbourg en partenariat avec le Cnous.
Les finalistes nationaux 2025 :
- Capsule, de Ulysse (Lyon)
Le bocal est vide, Ulysse a 20 ans, il s’ennuie… C’est comment déjà d’être enfant? Un solo introspectif qui retrace sa vie, le passage à l’âge adulte et les choses qui arrivent avec. Comprendre ce qui se passe dedans grâce à son corps, ses mots et ceux de ses proches
- [a]typique, Compagnie Autres (Strasbourg)
« Rentrer dans la case ou créer la sienne ». Comment garder son identité et son authenticité quand le groupe fait pression pour s’uniformiser, quand on nous cadre sans option de sortie?
- Page blanche , de Manon PALAIS (Lorraine)
Parler est à la portée de tous, mais dire quelque chose est parfois une épreuve. Il y a ici quelqu’un qui veut s’adresser à quelqu’un, lui transmettre un message ; mais les mots tournent dans sa tête, dans sa bouche, devant ses yeux.
« C’est un secret, un fil d’Ariane relié à ma vulnérabilité, un chemin tracé vers la clarté de mes intentions ».
Mot après mot, pas après pas, le discours se forme et s’éclaircit. Des sons s’accordent et se distinguent. Mais pas suffisamment, pas assez vite, pas assez clairement. Les mots s’entrechoquent à l’intérieur, retombent dans les profondeurs et macèrent dans leurs abysses. Fin de l’interaction
- Papé, Lou COUSTON (Grenoble-Alpes)
« En face il y a mon corps, je le regarde, je me regarde faire, automatisé ainsi je dérive ».
Solo de danse contemporaine, Papé explore les sensations d’une nouvelle réalité organique qui s’impose et perturbe. Le corps titube, piétine, bute: le contrôle se perd, la mobilité s’efface, les muscles ne répondent plus comme avant.
Le mental, lui, observe, résiste, ou tente de lâcher prise. Sans chercher à raconter ni à figurer ces états, Lou tente de les ressentir pleinement. De la petite montée de stress à la présence d’une pathologie, cette pièce propose ainsi une plongée dans l’expérience de la perte de contrôle
- Fa calor Mamé, de Noémie PARIENTE (Toulouse-Occitanie)
Formée en danse chez Peter Agardi à Toulouse, Noémie vient de monter sa compagnie Les Fugitives avec sa première création Pression sur Col. Son style s’imprègne du krump, du floorwork et du contemporain. Elle vient présenter son solo « Fa calor mamé », un hommage à sa grand-mère et à toutes les porteuses d’orages.
- Empreintes, de Compagnie Banale (Bordeaux Aquitaine)
Em p r e i n t e : Marque en creux ou en relief laissée par un corps qu’on presse sur une surface. Un espace où l’on se perd, où l’on doute, où l’on lutte contre l’image que l’on nous renvoie, mais aussi contre les limites que l’on se fixe.
Puis vient un moment de bascule: celui de la curiosité, de l’envie de se connaître, de se redécouvrir. Cette nouvelle énergie, plus forte et plus intense que le découragement initial, propulse le danseur dans un processus de redécouverte